Le 8 juin 2020, 

Depuis quelques temps il est noté une recrudescence des tiques. En effet ces arachnides acariens si petits soient-ils peuvent provoquer la maladie de Lyme, maladie infectieuse touchant l'être humain mais également de nombreux animaux.

Merci de prendre quelques minutes pour lire ces recommandations et informations concernant cette maladie.

Comment se protéger de la maladie de Lyme ?

La maladie de Lyme (également appelée borréliose de Lyme) est une maladie infectieuse due à une bactérie transmise par la piqûre de tiques. Elle se traduit par un syndrome grippal accompagné parfois de rougeurs de la peau, puis par de la fatigue et des douleurs articulaires. Des mesures simples permettent de s’en protéger.

Qu’est-ce que la maladie de Lyme ?

La maladie de Lyme est due à une bactérie, Borrelia burgdorferi, qui est transmise par les piqûres de tiques du genre Ixodes. Elle n’est pas contagieuse d’une personne à l’autre. L’homme n’est pas la seule espèce touchée : les animaux domestiques, notamment les chiens, en sont parfois victimes.

En France, le nombre de cas de maladie de Lyme déclarés en 2018 se situait autour de 68 000, avec de fortes disparités régionales (l’Est et le Centre étant les zones les plus touchées). Parce que la notification d’un cas exige la présence de symptômes au niveau de la peau (une tache rouge qui s’étale), et que ces symptômes ne sont présents que dans 30 à 50 % des cas, il est possible que le nombre réel de cas soit 2 à 3 fois plus élevé, soit entre 135 et 200 000 cas par an en France.

Quels sont les symptômes de la maladie de Lyme ?

Une à deux semaines après la piqûre de tique, la maladie de Lyme provoque un syndrome grippal (fièvre, frissons, maux de tête, courbatures) accompagné, dans 30 à 60 % des cas, d’une tache rouge arrondie sur la peau. Elle peut parfois passer inaperçue et n’apparaît pas forcément là où la tique s’était fixée.

En quelques jours, cette rougeur s’étend formant une plaque circulaire rouge plus claire au centre (donc évoquant un anneau), chaude, de plusieurs centimètres de diamètre. Certaines personnes développent plusieurs rougeurs de ce type.

En l’absence de traitement antibiotique, la maladie de Lyme peut évoluer vers une forme dite secondaire caractérisée par des douleurs articulaires, en particulier au niveau des genoux, des douleurs localisées, des paralysies localisées, une faiblesse musculaire, de la fatigue qui n’est pas soulagée par le repos, etc.

Où et quand attrape-t-on la maladie de Lyme ?

La maladie de Lyme sévit dans les régions où on rencontre les tiques du genre Ixodes, c'est-à-dire surtout dans les régions humides et boisées, au-dessous de 1 500 m d’altitude, peuplées de sangliers, cerfs, daims ou chevreuils. En Europe, le risque est plus important pendant la période d'activité des tiques : de mai à octobre. Néanmoins, les récents hivers doux ont permis aux tiques de rester actives quasiment tout l’hiver.

Qui est à risque pour la maladie de Lyme ?

Les personnes les plus à risque de souffrir de maladie de Lyme sont :

  • celles qui travaillent dans ou fréquentent les prairies ou les bois des régions où les tiques infectées sont abondantes (randonneurs, travailleurs forestiers, agriculteurs, chasseurs, etc.), en particulier celles qui ne se protègent pas par des vêtements ou des répulsifs cutanés ;
  • celles qui ne pensent pas à extraire rapidement et de façon appropriée les tiques qui sont attachées à leur peau après avoir passé du temps en zone à risque ;
  • celles qui possèdent un animal domestique (chat, chien, cheval) qui fréquente des zones où vivent les tiques infectées et peut les introduire au domicile de leur propriétaire.

Comment prévenir la maladie de Lyme ?

La prévention de la maladie de Lyme repose sur l’application rigoureuse des mesures de protection contre les piqûres de tiques et une surveillance attentive après une balade en forêt.

Lorsqu’on randonne ou travaille dans des endroits où l’on trouve des tiques, il est préférable :

  • de porter des vêtements qui recouvrent les bras, les jambes et le cou et d’utiliser un produit répulsif sur la peau ;
  • d’inspecter soigneusement sa peau à la recherche de tiques à la fin de la journée ou pendant les pauses. La transmission de bactéries par les piqûres de tiques nécessite au moins quatre à six heures de présence de la tique.
  • d’extraire une éventuelle tique attachée à la peau en prenant soin de retirer la tête (l’utilisation d’un tire-tique, disponible en pharmacie, rend ce geste simple et sûr), puis de désinfecter la piqûre.

Un vaccin contre la maladie de Lyme existe en Amérique du Nord, mais il n’est pas efficace contre les souches de Borrelia présentes en Europe.

Comment choisir un répulsif cutané contre les tiques ?

Il existe de très nombreux répulsifs cutanés en pharmacie. Ceux destinés aux pays tropicaux sont en général plus fortement dosés (donc plus efficaces) que ceux destinés aux pays tempérés. Les substances actives dont l’efficacité et la sécurité ont été approuvées par les autorités françaises sont le DEET, le PMDRBO, le KBR3023 et l’IR3535. Les essences de citronnelle ou de géranium sont inefficaces.

Les répulsifs ne font pas bon ménage avec les crèmes de protection solaire : la crème solaire doit être appliquée au moins 20 minutes avant le répulsif. De plus, le DEET, présent dans de nombreux répulsifs, fait fondre le plastique : attention aux montures de lunettes, au bracelet de votre montre ou aux tissus synthétiques.

Attention, l’utilisation de répulsifs cutanés chez les enfants et les femmes enceintes exige des précautions. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien pour connaître les produits adaptés à votre cas.

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